(série VIE PRIVÉE)
Plexiglas
171 × 250 × 150 cm
Un bloc fait de cinq parois de Plexiglas colorés ajointés est placé sur le sol. Lorsqu’il s’approche de la sculpture, le regardeur perçoit le reflet de l’environnement et, par superposition, celui de sa propre silhouette. Se regarder voir. Les reflets toujours mobiles du monde extérieur se réfléchissent sur la sculpture, tandis qu’à l’intérieur, rien ne bouge, le temps s’est arrêté, comme un instantané en photographie. En Norvège, je l’avais associé à deux moniteurs montrant des images de salles closes filmées depuis l’extérieur, « Vitrines » Paris-Berlin (1996-1998). Au MAC VAL, les épingles Olympia (2000-2002) sont dispersées dans son voisinage, arrêtées par les parois transparentes. Les deux œuvres se chargent l’une de l’autre.
A block made up of five coloured Plexiglas panels joined together is placed on the floor. When the viewer approaches the sculpture, they can see the surroundings and, superimposed on them, their own silhouette. Watching oneself see. The constantly shifting reflections of the outside world are reflected in the sculpture, while on the inside, nothing moves. Time stands still, like a photographic snapshot. In Norway, I combined it with two monitors showing images of closed rooms filmed from outside, ‘Vitrines’ Paris-Berlin (1996-1998). At the MAC VAL, the Olympia (2000-2002) pins are scattered nearby, stopped by the transparent surfaces. The two works fill each other.
Traduction anglaise : Charles Penwarden