(série LAZY DAYS)
MDF, aluminium
105 × 447 × 349 cm
Certaines de mes pièces partent d’un désir d’accélérer ou d’activer un mouvement ou, au contraire, de le contraindre physiquement et mentalement. Le spectateur se projette dans l’énergie de la sculpture. Un road movie signifie « film se déroulant sur la route ». Neuf lignes de couleurs différentes ondulent irrégulièrement, puis s’étirent en formant un large tourbillon, elles ressortent de l’autre côté à peine modifiées. Cette sculpture exprimait une nécessité de liberté et d’espace. Elle est attractive et inspire des émotions joyeuses. Des lignes, des routes, des niveaux topographiques, on pense à tout cela simultanément. La sculpture est supportée par une multitude de montants en aluminium peints en blanc ; on peut se glisser dessous, et avoir l’impression d’être emporté dans le mouvement.
Some of my pieces start with the desire to accelerate or activate a movement, or, on the contrary, to physically or mentally constrain it. The viewer projects into the sculpture’s energy. In keeping with the title, Road Movie, nine lines in different colours wind in irregular fashion and stretch to form a wide eddy, coming out on the other side almost unchanged. This sculpture expressed a need for freedom and space. It is attractive and inspires joyous emotions. Lines, roads, topographic levels – these associations come to mind all at once. The sculpture is supported by a multitude of poles in white-painted aluminium. If you get under it you feel you are being carried along with the movement.
Traduction anglaise : Charles Penwarden